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La biodiversité face au problème de l'eau dû au chaos pluviométrique:
Cette page dresse le constat de la biodiversité face au problème de l'eau dû au chaos pluviométrique et essaie de lui appliquer les remèdes de la théorie du Chaos qui est une théorie abstraite.

Le constat, en général:
Le constat est que les monts du Lyonnais sont depuis le début des années 2000, eux aussi, soumis à des moyennes annuelles météorologiques clairement à la hausse: c'est un fait de la science météorologique.
Pour clouer le bec des climato-sceptiques, fondamentalement, ce sont donc simplement des chiffres, les mesures des relevés météorologiques faits au jour le jour, mais depuis de nombreuses années, qui nous le révélent:
sans plus, mais pas moins. Formellement, tous leurs relevés, tous leurs points nous montrent clairement un sens, lorsqu'ils sont reliés sous la forme d'une simple et longue ligne: celui d'un réchauffement climatique annuel qui est factuel
(cela se voit en traçant la moyenne mobile annuelle des relevés de températures journalières depuis qu'ils existent: l'inflexion vers le haut de cette moyenne mobile indique une tendance annuelle vers le sus nommé réchauffement climatique)!
On sait (depuis 1890, grâce au scientifique serbe Milutin Milankovitch qui a découvert que les variations de la quantité de CO2 dans l'air avaient un impact sur sa température)
que c'est ledit CO2 rejeté dans l'air atmosphérique qui doit avoir le rôle causal majeur au sein de ce réchauffement climatique (Cf. l'effet_de_serre).
Dans la durée, l'humain ne va pas renoncer aux énergies fossiles carbonnées en 25 ans et le décalage temporaire de la captation dudit CO2 (après son relâchement) par Dame Nature - via ses arbres, via ses océans - est là pour un temps certain, voire un certain temps.
La décarbonation de l'économie française et la prise en compte du bilan carbone par ses agents est du bon sens.
Cependant, la population française représente 1% de la population mondiale.
Ce n'est donc pas la population française, seule, qui pourra reprendre la souveraineté de son climat.
Son seul réel degré de liberté est de pouvoir s'adapter aux changements d'intensités des effets dûs au réchauffement climatique.
Le constat, en particulier pour les monts du Lyonnais:
Les monts du Lyonnais (des monts reliés entre eux par des vallons) sont un terroir continental: basiquement, étant des terres, ils sont dans une exposition biaisée,
qui pointe plus vers un risque avéré de rencontrer fréquemment des manques d'eau (des sécheresses), plutôt que vers un risque fréquent de rencontrer des trop-pleins d'eau
(on ne sait pas encore dicter aux nuages sur-gonflés d'eau, là où ils doivent ou ne doivent pas faire pleuvoir).
Les monts du Lyonnais ne sont pas, en moyenne, un territoire soumis à une sur-urbanisation des villes, par le béton et ses corrolaires.
Les monts du Lyonnais ne souffrent donc pas, ni de l'écoulement rapide de l'eau par dessus le béton la guidant ainsi rapidement vers le remplissage d'une ville-cuvette voire vers de son inondation,
ni du problème dû à ce même béton qui a la capacité d'absorber beaucoup de chaleur pendant le jour et qui a une inertie thermique rendant la même chaleur en la rayonnant pendant une grande partie de la nuit, en été.
Néanmoins, la biodiversité des espaces naturels des monts du Lyonnais souffre elle aussi de ce réchauffement et va devoir s'y adapter, comme tout le monde.
Un tout petit essai d'application de la théorie du Chaos (théorie abstraite) sur le problème de l'eau:
Nous avons un chaos apparent. Mais il existe une théorie abstraite pour le comprendre: la théorie du chaos.
Pour faire simple, reprenons le jargon de la "théorie du Chaos" sus nommée, afin de mieux la combattre en tentant d'harmoniser la cacofonie résultant des multiples problématiques connexes d'emplois de l'eau.
Nous avons la cause du Chaos appelée "l'effet papillon", qui est généré par une simple augmentation de 1°C en moyenne (!) repartie uniformément sur toute la surface du globe
(ne tombons pas dans le panneau simpliste des publicitaires: allumer une alumette ici, ne provoquera rien du tout ailleurs sur la planète)!
Et nous observons deux conséquences majeures temporelles:
• Les monts du Lyonnais ont leur sol (et donc leur biodiversité) qui devient exposé à des sécheresses de plus en plus impactantes.
Les sécheresses observés ici, sont "l'effet Joseph" i.e. l'effet le plus PERSISTANT, qui est une conséquence de l'effet papillon (le réchauffement climatique moyen, repoussant les extême de température au-delà des 40°C ici-même).
• Les monts du Lyonnais ont leur air (et donc leur biodiversité) qui devient exposé à des inondations de plus en plus impactantes.
Les inondations observées ici, sont "l'effet Noé" i.e. l'effet le plus DISCONTINU, qui est une conséquence de l'effet papillon (le réchauffement climatique moyen, repoussant les cumuls d'eau évaporés ailleurs mais tombés ici
vers de nouveaux maximums de [millimètres d'épaisseur] d'eau tombée, correspondant à des [litres par mètre carré de surface plane]).
Couvrir ces effets peut être combatu de plusieurs façons avec des aménagements conceptuellement plutôt assez triviaux:
- faire serpenter les rivières le plus possible: cela permet à la flore de s'hydrater sur une plus grande surface via son réseau racinaire dans lesdits trous d'eau:
cela s'appelle un oasis de fraîcheur naturel, chose rare donc chose prisée des promeneurs en été;
- créer des trous d'eau dans le cours des rivières plus profonds que larges à la façon de puits perdus, afin à créer des endroits où les poissons peuvent venir s'y réfugier en été,
et des endroits où les animaux terrestres peuvent aussi venir s'y désaltérer plus surement;
- créer des trous d'eau collinaires (à ne pas confondre avec les fameuses bassines, où l'eau est pompée de la nappe phréatique commune à tous,
et ramenée mécaniquement à la surface dans une bassine privée pour quelques uns), au profit des terres agricoles des agriculteurs et éleveurs, de la faune et de la flore.
- laisser ou rendre inondable les rares prairies restantes (quitte à y construire un barrage écrêteur à filtre régulateur passe-bas, ou agricole à filtre régulateur passe-haut, ou hydro-électrique à double filtres),
en sus d'avoir une rivière qui y serpente dedans, est un facteur pour diminuer les conséquences d'une inondation vers son aval généralement plus bétonnée que son amont.
Conclusion:
Retenir l'eau dans les monts de Lyonnais devient un enjeu: le temps des transformations des rivières en égouts pour écouler l'eau au plus vite vers la plaine afin de laisser la place aux voitures,
entre autres choses, semble révolu. C'est un problème du déplacement de la TOLÉRANCE minimale et maximale vis-à-vis de Dame Nature:
• pendant la saison sèche au global, Dame Nature assèche de plus en plus vite les "rivières-égouts" passant tout droit dans les villes:
refaire serpenter et ombrager une rivière devient un confort.
• pendant la saison humide au global, Dame Nature sait tester aléatoirement et de façon toujours plus impactante les capacités de débit d'évacuation,
histoire de voir si le diamètre des nouvelles conduites d'eau re-posées ont été à nouveau invalidées:
les plaines inondables en amont des villes vont devenir leur assurance-vie contre les déluges probables (sauf si l'on trouve d'ici là, comment transformer une ville en une arche de Noé ☺).